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Littérature : Mamy Keita restitue son expérience de l’autosuffisance alimentaire dans un livre

‘’Autosuffisance alimentaire de la Guinée’’, c’est le titre de l’ouvrage de Mamy Keita qui a été présenté ce 27 mai dans la salle d’animation du CCFG. Agroéconomiste de professionnel, l’auteur fait dans ce livre paru aux éditions l’Harmattan Guinée, un examen détaillé et une analyse critique de l’ensemble des actes politiques, administratifs et techniques qui empêchent l’effectivité de l’autosuffisance alimentaire en Guinée. Par la même occasion, il tire les leçons utiles qui s’imposent en ce qui concerne les décisions futures dans le cadre des politiques agricoles à envisager.

Autosuffisance alimentaire de la Guinée, Mamy Keita

Autosuffisance alimentaire de la Guinée, Mamy Keita

‘’Autosuffisance alimentaire de la Guinée’’ est une revue de la politique générale mise en œuvre sous la colonisation, en Guinée, et 50 ans après celle-ci. Cet ouvrage s’articule autour du vaste et sensible sujet de l’autosuffisance alimentaire, dont la réalisation demeure encore, de nos jours, le principal défi national à relever, et cela depuis l’accession du pays à la souveraineté nationale en 1958.

Pour l’auteur, l’idée principale de son livre est de permettre aux décideurs d’avoir sous la main un outil qui va leur servir de référence en ce qui concerne les prises de décisions futur en mettant en exergue chaque élément de la politique mise en œuvre depuis la colonisation jusque maintenant. « Cela permettra de savoir quelles sont les faiblesses et les forces de chaque régime et pourquoi on n’a pas pu dans ce sujet atteindre l’autosuffisance alimentaire qui a été prôné par chaque régime de 1958 à nos jours » a expliqué Mamy Keita.

Mamy Keita présente Autosuffisance alimentaire de la Guinée, CCFG

Mamy Keita présente Autosuffisance alimentaire de la Guinée, CCFG

Pour arriver à l’autosuffisance alimentaire et faire de l’agriculture une activité créatrice de richesse personnelle mais aussi créatrice de richesse nationale, l’agroéconomiste propose des pistes de solution : « Il faut encourager le développement du secteur privé dynamique dans le secteur de l’agriculture, favoriser les alternances au niveau des structures associatives et des coopératives, arriver au désengagement de l’Etat dans certaines activités qui nuisent au développement de l’agriculture comme la distribution des intrants et la vente des tracteurs ».

Amadou 2 Barry

[email protected]

Visionjeunes.com

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