Pour lutter contre le piratage des œuvres artistiques en Guinée, le bureau guinéen de droit d’auteurs décide de faire recourt à de nouveaux hologrammes visant à sécuriser les productions distribuées sur le marché. Confectionné à 2 millions d’exemplaires, ce produit a été officiellement présenté ce 28 janvier au Musée national de Sandervalia. Décrit comme un moyen beaucoup plus sécurisé que les anciennes estampilles du BGDA, ils seront mis en circulation dès le 1er février 2015.
Ces nouveaux hologrammes fabriqués en république populaire démocratique de Corée présentent des images en trois dimensions qui sont une combinaison de petits éléments en lumière diffractant, qui mis ensemble, donnent une image changeante lorsque l’on modifie l’angle de vision de l’hologramme. Ils sont séquentiellement numérotez et créent la traçabilité de la vie des supports. Ce produit pourrait permettre de réduire les risques de contrefaçon des produits distribués, tout en sauvegardant la bonne réputation du BGDA.
Pour le directeur du bureau guinéen de droit d’auteurs, ce qui est entrain d’être fait aujourd’hui est dans l’intérêt des artistes guinéens. Selon lui, ces derniers font pitiés parce qu’ils ne vivent de pas de la sueur de leur front à cause des pirates qui sont entrain de vivre du sang des auteurs guinéens. « Comme le dirait l’autre, après Dieu il n’ya que les artistes qui créent alors que la création est entrain d’être piétiné et réduite au plus bas niveau dû aux effets nocifs de la piraterie qui est entrain de tuer à petit feu les auteurs de la république de Guinée » a regretté Abass Bangoura. Il a ensuite profiter de l’occasion pour attirer l’attention des guinéens sur le fait qu’à partir du 1er février toutes œuvres artistiques en circulation en Guinée ne portant pas ces hologrammes sécurisés seront déclarés comme des produits contrefaits. Et d’ajouter que celui qui se fera surprendre dans la vente de ces œuvres se retrouvera devant la juridiction.
Présent à la cérémonie, le secrétaire général du ministère de la culture a au nom de son département adressé ses encouragements au BGDA pour les efforts consentis dans la protection des intérêts des artistes. Mohamed Amirou Conté a ensuite rappelé la volonté des autorités à améliorer l’administration de la protection des droits aux propriétés intellectuelles et à créer un environnement propice au développement de l’innovation et de la créativité. « Notre combat doit être de permettre aux créateurs d’œuvres d’esprit de vivre de leurs créations. La lutte contre la piraterie est un axe prioritaire assigné à mon département par la présidence de la République, c’est pourquoi mon département à une attitude très claire et une position très ferme sur cette question » a-t-il souligné.
A noter que c’est dans cette même dynamique que le ministère de la culture envisage renforcer cette année la brigade de lutte contre la piraterie dans sa structuration pour un meilleur fonctionnement.
Amadou 2 Barry pour Vision Jeunes
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