Comme on pouvait s’y attendre, l’empereur de la ville de Conakry vient de mettre les pieds dans le plat concernant les festivités de fin d’année. Dans un communiqué lu ce 16 décembre sur les antennes de la RTG, Soriba Sorel Camara a interdit toutes formes de célébrations publiques évoquant le respect de l’état d’urgence sanitaire décrété par le président de la république.
Après avoir interdit l’usage des pétards et des feux d’artifices en cette fin d’année, le gouverneur de la ville de Conakry pour joindre l’utile à l’agréable vient encore d’interdire les célébrations publiques à cause de l’épidémie du virus Ebola. « Cette année, nous fêterons la fin de l’année dans le respect de l’urgence sanitaire que représente Ebola » a lu Soriba Sorel ce mardi sur les antennes de la télévision nationale.
A cet effet, le gouverneur a annoncé la suspension des regroupements au niveau des lieux publiques : « Les manifestations à haute intensité de rue, au palais du peuple et aux lieux publics sont pour le moment suspendues. Tout regroupement au niveau des marchés, gares routières, débarcadères, hôpitaux et à l’aéroport sont à éviter ». Soriba Sorel Camara a enfin appelé les populations à éviter toute chose qui pourrait compromettre l’urgence sanitaire en cette période de la fièvre hémorragique à virus Ebola.
A l’instar de la Guinée, il faut rappeler que la Sierra Leone a aussi annoncé la semaine dernière l’interdiction des festivités publiques de fin d’année en raison d’Ebola. Mais pour le cas spécifique de la ville de Conakry, reste à savoir si le gouverneur pourra personnellement respecter cette décision surtout quand on sait qu’il était il y’a quelques jours en fête à la paillote avec plusieurs ministres du gouvernement de mission du président Alpha Condé.
Amadou 2 Barry
Visionjeunes.com