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En prélude à la 7ème édition des 72 heures du livre, l’harmattan Guinée a lancé ce 13 novembre au CCFG la 4ème édition du prix du jeune écrivain. Comme tous les ans, ce concours est ouvert aux guinéens de moins de 35 ans à condition que le postulant rédige un texte de 5 à 6 pages minimum. Avec pour thème le virus Ebola, la compétition de cette année est également ouverte aux ressortissants guinéens de l’étranger.
Ce concours qui se tiendra jusqu’au 30 janvier 2015 a été organisé dans le but de booster l’écriture chez les jeunes indique le président des écrivains édités par l’Harmattan Guinée. « Nous estimons déjà qu’il y’a un essor considérable au niveau de l’écriture dans notre pays, le nombre de livres édités a considérablement augmenté avec l’Harmattan. D’une dizaine de titres, nous sommes à peu près à 400-500 titres aujourd’hui mais parmi ces écrivains, nous n’avons pas encore beaucoup de jeunes » a déclaré Lamine Camara. En lançant le prix du jeune écrivain guinéen, les organisateurs estiment que des vocations vont s’éveiller et que beaucoup d’autres jeunes écrivains seront tenter par l’aventure au vu des textes qui sont primés et édités à la fin du concours.
Parlant du thème choisi pour cette édition, le directeur de l’Harmattan Guinée explique qu’il est extrêmement important que les professionnels du livre s’impliquent dans la lutte contre Ebola. « Il n’existe aucune littérature sur le virus Ebola dans notre pays, raison pour laquelle nous avons voulu que les jeunes guinéens réfléchissent par leur créativité et par un récit court et simple pour qu’on puisse faire un recueil de textes sur cette question d’Ebola qui menace notre nation » a soutenu Sansy Kaba. Et d’ajouter que pour des situations exceptionnelles, il faut des mesures exceptionnelles.
Pour cette édition, on enregistre également des nouveautés au-delà du thème spécialement retenu cette année. La commission d’organisation entend faire un effort pour effectuer le déplacement à Labé, Kankan, Nzérékoré, Macenta et partout pour non seulement faire connaitre ce concours mais aussi pour permettre aux jeunes écrivains de l’intérieur du pays d’y participer. Egalement, elle a décidé d’impliquer les jeunes guinéens de l’extérieur en collaborant avec le ministère des affaires étrangères pour que les ambassades guinéennes puissent avoir les avis du concours et pour que des jeunes guinéens de partout puissent concourir.
Amadou 2 Barry
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