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L’union des journalistes et animateurs culturels de guinée UJACGUI en connivence avec le réseau des Managers de Guinée (REMAG) et la Fédération des Operateurs Culturels de Guinée (FEDOG) a tenu un point de presse dans la salle Taibou Diallo du musée national ce mardi. Objectif réagir face à l’omission et l’ignorance du secteur culturel lors du passage du premier ministre à l’assemblée nationale le 17 juin dernier.
Le 17 juin dernier le premier ministre guinéen a présenté la lettre de politique générale du gouvernement à l’assemblée nationale, dans son allocution il n’en a point fait allusion au secteur culturel qui constitue un secteur prépondérant dans le développement socio-économique de la Guinée.
Depuis, plusieurs voix se sont levées pour dénoncer le manque d’attention et l’exclusion que connait ce secteur en Guinée.
Organisée par l’union des journalistes et animateurs culturels de Guinée, cette conférence a réuni journalistes, operateurs culturels, artistes, managers et hommes de culture qui ont tous exprimé leur ras-le-bol face à cette situation.
Prenant la parole Aly Bongo Léno président de l’UJACGUI s’exprime : « c’est un point de presse pour réagir d’une façon officielle, c’était vraiment une indignation. Même si le secteur culturel guinéen depuis plusieurs années n’occupe pas une place de choix dans la politique de nos différents gouvernements, je pense qu’il ne doit pas être occulté de la manière dont cela a été fait à l’assemblé nationale »
Au tour de Hadja Maciré Camara présidente de la FEDOG de marteler « Je suis choquée, scandalisée, je suis meurtrie dans mon cœur. Ce que le premier ministre a fait, je me dis que c’est inadmissible. Parler de politique, de la justice, de l’agriculture et de tout, sans parler de la culture, c’est ignorer son originalité, sa racine et sa valeur. Cela prouve que Mohamed Said Fofana a montré à l’opinion ce que l’Etat pense de la culture et cela sous entend pour eux, que ce n’est pas un secteur de croissance à ne pas considérer »
Au cours de cette conférence qui s’est finalement transformée en un débat très houleux chacun à exprimer son mécontentement tout en apportant des propositions pour le rayonnement et la réorganisation du secteur culturel.
Pour attirer l’attention du gouvernement sur ce problème qui préoccupe tout homme de culturel, les différentes parties devront donc cogiter à une méthode d’approche plausible pour remédier à ce problème, au cas échéant ils projettent d’organiser une marche pacifique pour protester contre le manque d’attention que souffre la culture guinéenne.
Diallo Mouctar Telly
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