Le ministre de la culture, quelques artistes et responsables du monde culturel et de la gendarmerie étaient tous à la maison de la presse ce mardi 11 février. La conférence a porté sur la lutte contre la piraterie des ouvres littéraires et musicales.
Pour Ahmed Tidiane Cissé, ministre de la Culture et du Patrimoine Historique « le piratage des œuvres artistiques et musicales est un crime qui fait perdre des milliards aux Etats et encore plus aux créateurs. » Le ministre a toute fois déploré le fait qu’il y’ai des artistes prêchés qui contournent l’ONACIG et le BGDA pour se faire produire par des falsificateurs.
Pépé Koivogui, directeur général du Bureau guinéen du droit d’Auteur (BGDA) indique : « une réflexion de Jean Baptiste Williams et Lacras Cissoko sur le mécanisme de lutte contre la piraterie a aboutit à la mise en place d’une brigade de lutte contre la piraterie installée le 18 septembre 2009 au musée national. Mais hélas ! Les gendarmes commis à cette tache n’ont pas répondus aux attentes des artistes. » Pepe Koivogui a aussi fustigé le comportement certains medias privés qui selon lui, exploitent les artistes pour se faire une audience. « Les medias qui diffusent des chansons sans payer la contre parties aux artistes sont des voleurs » a-t-il ajouté.
Ansoumane Camara alias Petit Condé, président du l’Union Nationale des Artistes et Musiciens Guinéens (UNAMGUI) a plaidé pour plus d’effort en faveur de la défense des droits des artistes. « Nous artistes réitérons notre adhésion au programme de lutte contre la piraterie après la plainte déposée par le bureau du BGDA auprès du haut commandement de la gendarmerie nationale. » a-t-il rassuré.
De nos jours, sont nombreux les artistes guinéens à avoir réalisées des œuvres dont ils ne profitent pas suffisamment les retombées.
Thierno Amadou Camara
Visionjeunes.com