Dépositaire du rap blow, Keckson fait parti de la jeune génération des musiques urbaines en Guinée. Albert se défend des critiques qui fussent contre lui en signifiant à ses détracteurs qu’il n’a nulle envie de parler d’une Afrique qui souffre mais plutôt de l’Afrique de ceux qui réussissent et qui font la fête.
A deux mois de la sortie de son nouvel album votre mensuel à rendu visite à celui qui se fait appelé le Messi du Rap dans les locaux de la radio Sweet FM ou il travaille actuellement.
VJ : Explique-nous comment es-tu venu dans la musique ?
La musique pour moi c’est une histoire d’amour car depuis ma tendre enfance j’ai affiché ma volonté et l’ambition d’avoir une carrière musicale digne de nom. Précisément c’est dans les années 98 que j’ai fait ma première maquette avec des potes du quartier, au départ on avait un groupe du nom de NMT, il y avait le papa de l’un de nos potes qui avait un studio cela nous a permis de faire plein de trucs, par la suite j’ai évolué en solo en faisant des duos avec des gars Ahm’s Sketch.
VJ : Comment les parents ont accueilli Albert en tant que rappeur ?
Contrairement à plein de jeunes je n’ai pas rencontré d’opposition malgré qu’on ne m’ait pas dit d’une façon officielle qu’on voulait que je chante. J’ai toujours fais de mon mieux pour ne pas décevoir les parents donc ils ne voyaient pas d’inconvénients à ce que je chante.
VJ : selon les dires des gens, ton premier opus intitulé C.S.O était financé par ta mère, comment ça c’est passé ?
Je l’ai dit très haut il faut toujours donner une bonne image de soi aux parents, donc la confiance est parti de là, les gens venaient raconter à ma mère genre votre enfant a du talent, c’est comme ça qu’elle m’a promis après le bac je sortirai mon album, voilà toute l’histoire.
VJ : En 2009 lors d’une interview sur les ondes d’une radio de la place tu t’es permis de dire que tu n’écoutait pas le rap Guinéen et cela avait beaucoup frustrés , comment expliques-tu cela en tant que rappeur Guinéen ?
Ecoute ! Les gens ont juste mal interprété ce que j’ai dit, si je me rappelle bien j’avait juste dit que depuis mon enfance il y avait des rappeurs français et américains qui m’ont inspiré. Je n’ai rien dit contre les rappeurs Guinéens au contraire de ce que les gens racontent, la preuve en est que je suis d’accord avec tout le monde que ce soit Benny kha Crew, les gars de MLP bref tout le mouvement Hip Hop Guinéen en général.
VJ : la sortie de ton album ‘’ no limit’’ est prévue pour le 13 Mai prochain, quelle est la couleur de cet album et quelle est sa particularité?
‘’No lImit’’ est un album cosmopolite qui parle d’hypocrisie, d’amour, de la conscientisation de la jeune fille, de la cherté de vie, de réconciliation nationale mais aussi de fête pour dire que la jeunesse doit rester forte et à tout moment réussir à surmonter les difficultés de la vie.
Contrairement au premier album qui s’intitulait C.S.O sorti en 2009, dans ce nouvel album en plus du français et de l’anglais j’ai chanté en langues nationales Soussou, Malinké, Poular, Kissi… pour affirmer la maturité acquise du premier opus à nos jours.
Ce 2e album a connu la participation de Lyricson(France), Nix (Sénégal), Apolo J (France), Koumba Aviane, Bob Dyna….
VJ : quel est ton mot de la fin ?
Ben ! Juste remercier tous ceux qui m’ont soutenu depuis le début, appeler tous mes fans à venir me soutenir le 13 mai au palais du peuple.